Silence, ça tourne à l’Hôtel du Panthéon! Coup de projecteur sur le tournage du film.

Le film “La Vie d’Artiste” est un long métrage écrit et réalisé par Marc Fitoussi, produit par Haut et Court.

Les acteurs et leur rôle dans le fim:
Les rôles principaux sont tenus par Sandrine Kiberlain, Denis Podalydes et Emilie Dequenne : trois personnages d’artistes qui s’accrochent à leurs rêves et à leurs passions.
Sandrine Kiberlain est une comédienne cherchant à percer enfin sur les scènes parisiennes, Denis Podalydès est un professeur de Français essayant d’écrire son second roman et Emilie Dequenne joue Cora, une jeune apprentie chanteuse.

Synopsis
Alice, actrice de doublage, se met en tête de trouver un rôle à la mesure de son talent. Bertrand, professeur de français dans un lycée, tente d’achever son second roman et espère devenir écrivain à part entière. Quant à Cora, jeune provinciale débarquée à Paris, elle voudrait percer dans la chanson.
Ils ne se connaissent pas et leurs destins vont s’entrecroiser…

Tournage à l’Hôtel du Panthéon:
Deux scènes avec Emilie Dequenne ont été tournées au sein de l’Hôtel du Panthéon.
Dans l’histoire, la meilleure amie de Cora, interprétée par Emilie Dequenne, est receptionniste de nuit dans un hotel particulièrement raffiné et agréable, et les deux jeunes filles aiment à parler de leurs rêves, de leurs espoirs, de leurs déceptions dans cet écrin si différent du reste de leur vie. Pour le réalisateur, un hall d’accueil comme celui de l’hotel du Panthéon constitue le décor idéal pour créer cette ambiance intimiste.

Photos insolites du premier jour de tournage à l’Hôtel du Panthéon par notre espion HP Norbert et AlainB:

Norbert Production

Photos du deuxième jour de tournage à l’Hôtel du Panthéon par MorganeC:

Note d’intention du réalisateur Marc Fitoussi:

Dans La vie d’artiste, trois personnages engagés dans une discipline artistique sont taraudés par leur désir de reconnaissance. Une actrice, une chanteuse, un écrivain sont confrontés à des difficultés quotidiennes mais ne perdent pas espoir et tiennent bon.
Certes, nos trois héros sont souvent victimes de l’idée qu’ils se font de la société du spectacle qu’ils ont tendance à idéaliser. Je veux néanmoins qu’on sente sans ambiguïté et sans chercher à édulcorer la cruauté qui émane forcément d’un tel sujet, que j’aime mes personnages pour leur faiblesse somme toute très, trop humaine, et entends que le spectateur s’attache à eux aussi pour ces raisons-là.
Car il s’agit de montrer que s’ils n’obtiennent pas la reconnaissance du plus grand nombre, ils ne sauraient être considérés comme des ratés, surtout à leurs propres yeux, et peuvent trouver leur bonheur d’une façon plus personnelle et moins exposée. Ainsi, Alice, qui se considère peu chanceuse, ne deviendra peut-être pas une actrice reconnue mais a finalement droit aux mêmes applaudissements que sa rivale Annabella et peut se targuer d’être dans son domaine, le doublage, une véritable star. Bertrand, lui, admet progressivement que la reconnaissance ne vaut que si elle couronne un talent et qu’il n’y a rien de pire que de risquer de l’usurper. Dès lors, délaissant peu à peu ses aspirations d’écrivain, il va reconquérir Solange et raviver la flamme qui s’était éteinte. Vraie consolation que celle-là et promesse d’un avenir personnel plus radieux.
Enfin, Cora a tout pour réussir comme chanteuse mais refuse de céder aux sirènes des « star’ac » ou autres foires aux illusions. Elle préfèrera également renoncer à temps à une collaboration avec un artiste célèbre dont l’inspiration s’est tarie, au profit d’un jeune voisin moins connu mais assurément plus talentueux. Choix dynamique qui doit clore son parcours de façon ouverte et optimiste : pour elle, la vie dont elle a rêvé commence vraiment maintenant.

Je pense tenir enfin là un projet qui s’inscrit dans la lignée du cinéma intimiste que j’aime.
Alternant comédie et drame, La vie d’artiste sera je l’espère un film vif et tendre, qui se démarquera en douceur du quotidien par l’effet d’un humour tantôt absurde, tantôt désenchanté, mais tâchant de toujours rester ancré dans un réel qui m’est cher.

Si vous souhaitez pénétrer l’ambiance de l’Hôtel du Panthéon, vous pouvez vous rendre sur son site internet: Hôtel du Panthéon